Trésor de Nature

Préserver la forêt

Les forêts tropicales emprisonnent d'importantes quantités de dioxyde de carbone qui est responsable du réchauffement climatique. Elles sont également des réserves essentielles de biodiversité (près des deux tiers de la biodiversité terrestre se concentre dans les forêts tropicales) et sont vitales pour des millions de personnes issues des communautés autochtones et locales qui dépendent des forêts pour leurs moyens de subsistance.

Malheureusement aujourd’hui, 13 millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année, notamment pour l'agriculture, l'élevage, les minerais et le pétrole  la recherche d'or (le quart de la France) ; environ 20% des gaz à effet de serre au niveau mondial proviennent d'ailleurs de cette déforestation. La déforestation a donc un impact majeur sur le climat, sur la biodiversité et sur les populations liées à ces forêts. 

La Nature Parle: Sophie Marceau est Mère Nature

Il est donc aujourd'hui nécessaire de préserver la forêt amazonienne. En effet, chaque hectare de forêt amazonienne sauvé permet de stocker 650 tonnes de carbone par an, soit 24 millions de kilomètres parcourus par une voiture de petite cylindrée ou 150 années d’émissions de CO2 d’une famille française.

L'urgence d'enrayer la déforestation augmente donc chaque jour que sont détruites des forêts primaires irremplaçables!

POURQUOI PRESERVER LA FORET ?

Img 20190426 070237

 

  • Stopper le réchauffement climatique en stockant le CO2 qui a de graves répercussions sur toute forme de vie
  • Préserver les sols 
  • Préserver l’eau 
  • Préserver l’air 

Il s'agit donc d'orienter au plus vite l’être humain vers un développement durable en créant des activités solidaires, responsables favorisant l’entraide et le soutien.



 

Il est ici question de préserver les arbres qui sont sur les sols de la ferme "Trésor de nature"  qui détient sur ses terres une petite partie de forêt primaire et une grande partie de forêt secondaire aux portes de la forêt amazonienne.

CE QU'IL SE PASSE EN EQUATEUR

L’équateur détient le triste record de la déforestation en Amérique de Sud, devant le Brésil, avec un taux de 2,4 % par an. On estime que depuis 1990, un quart de sa forêt a disparu. A ce rythme, en 2070 les forêts primaires équatoriennes auront totalement disparues, avec de graves conséquences pour les peuples qui les habitent et la biodiversité. Conséquences d'autant plus graves que l’Équateur possède l’un des taux de biodiversité les plus forts au monde. 

Malgré l'évènement remarquable du 16 mai 2015 (record de reforestation avec 647 250 arbres de 200 espèces différentes plantés en l’espace de 24 heures à Catequilla, près de Quito), il reste du chemin à parcourir. En sept ans, à peine 4% de la superficie du pays a été reboisée et l’objectif est d’atteindre un niveau zéro de déforestation. Cet objectif semble pouvoir être atteinte dans la mesure où depuis 2008, le ministère de l'environnement tente de mener une politique en faveur de l'environnement et plus particulièrement en faveur de la reforestation. Par exemple, il est interdit de couper des arbres au risque de recevoir une amende de $1 500). Cependant, dans les faits, ce n'est pas appliquer et l'on est loin du niveau zéro de déforestation.

En effet, le président de l’Equateur a signé le 22 mai 2014 une licence d’exploitation pétrolière du Parc National du Yasuni qui est une des 19 zones les plus riches au monde en termes de faune et de flore, regroupant ainsi des milliers d’espèces animales et végétales. 
Cependant, le parc Yasuni représente à lui seul 20% des réserves brutes de pétrole du pays, soit environ 920 millions de barils. Même si cela peut sembler être une décision allant à l'encontre de l'environnement, il faut savoir que le taux de pauvreté en Équateur s’élève à 27,3% et les revenus du pays dépendent de plus de 40% des bénéfices du pétrole. Le gouvernement a ainsi privilégié le développement économique et social de son pays plutôt que la protection de l'environnement.

N'y aurait-il pas d'autres solutions que détruire la forêt et tous les dommages collatéraux qui s'ensuivent ? 
 

 

Julien gomba texaco ecuador piscine dechets

Date de dernière mise à jour : 28/09/2022